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"You can walk away, I'm on a tightrope."

5 septembre 2017

Retomber ici.

Presque par hasard, un an et quatre mois après le dernier article.
Ca ne va pas mieux et rien n'a changé, même si j'écris plus souvent ailleurs maintenant. Sauf qu'il me fallait encore un autre endroit. Alors je reviens ici.

Il y a quelqu'un ?

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12 mai 2016

Gueule de bois (sans alcool).

Une seule envie.

sleepallday

Oublier. Annuler. Revenir en arrière. Mais c'est trop tard.
Se lever. Constater les douleurs. Le cou bloqué, le ventre en vrac, le mollet raide. Merde !
Traîner sur Facebook, Gmail, Instagram, Youporn ... Constater les minutes qui filent à toute vitesse. Trouver le courage de mettre une tenue de sport. Le temps est lourd comme moi, inhabituel pour un mois de mai. Un kilomètre, deux kilomètres, demi-tour. Croiser des dizaines de femmes avec des bébés. Retour à la maison. Boire. Buvez, éliminez. Douche, épilation. Soigneusement éviter les miroirs. Choisir des vêtements larges. Se maquiller un peu. Partir au boulot. Coleslaw et barres de céréales en guise de déjeuner. La fatigue, toujours. Lasse.

C'est toujours le même schéma, les lendemains de "crise(s)". Heureusement, il est aujourd'hui moins fréquent qu'il y a dix ans. Mais j'ai l'impression de tourner en rond. Ma vie n'avance pas. Enfin si : je change de mec, de taff, je déménage et j'évolue de façon globale. Mais LE changement n'arrive pas. Et n'arrivera jamais naturellement, c'est confirmé par les médecins. J'ai l'impression de vivre dans l'attente de cette fécondation in vitro. Même si j'essaye de "profiter" comme ils disent, il manque quelque chose.

11 mai 2016

Retour à la case départ.

Ou presque.

La fatigue, le mal-être, la bouffe, la tristesse, l'incompréhension, la colère, la frustration, la solitude, le vide, le trop-plein.
Le besoin d'écrire, de déverser tout ça encore et toujours.

Un enchaînement d'évènements vraiment merdiques depuis début 2016. Une matinée frustrante avec M. Encore une fois l'impression d'être nulle et incapable de m'imposer. Une seule envie : dormir, dormir, dormir. Me cacher, ne plus voir le monde. Mais j'ai finalement trouver le courage d'aller au travail, les nerfs à fleur de peau. Avec une béquille, MA béquille : la bouffe. Sandwichs de Franprix, muffin au chocolat et Kinder Maxi. Je sais bien que je me sentirai mal, physiquement comme moralement. Mais sur le coup, l'effet est là. L'anesthésie des émotions négatives, de l'angoisse. Je fais semblant devant mon écran, personne ne se doute de rien. Seul G. est au courant de la tempête qui est passée dans ma tête. L'après-midi passe. Ce soir je mangerai encore, trop. Parce que, foutu pour foutu, autant se faire plaisir non ? Et demain ce sera la fameuse "reprise". Convaincue que cette fois-ci, c'est la bonne, je vais reprendre le contrôle. Manger peu et sain. Courir. Dans l'espoir de voir mon corps se transformer selon mes désirs à défaut de pouvoir être enceinteAffiner par-ci, muscler par-là. Reprendre le contrôle. 

Skinny Funambule. Tu parles ! Des kilos en trop et plus du tout en équilibre.
Mais toujours l'espoir d'un lendemain plus léger doux.

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